Dans cette bande dessinée, on nous plonge dans les coulisses savoureuses de Star Wars, un nouvel espoir, en commençant par l’écriture du scénario jusqu’aux projections dans les salles obscures. Surtout, on découvre la vie de George Lucas et la façon dont il a dû se battre pour ce projet titanesque en tant que jeune réalisateur. Une bande dessinée pour les cinéphiles, les amateurs de cette saga mais aussi pour les novices qui prendront plaisir à apprendre une tonne d’anecdotes et à découvrir que derrière chaque succès cinématographique se cache souvent des tournages semés d’embûches. Une BD à lire ! A.D.
Voilà près de cent ans qu’une princesse légendaire a sombré dans le sommeil et attend que sa malédiction soit brisée. Ariane, jeune fille noble, suit secrètement son frère Aleric, chevalier sur qui portent tous les espoirs de réveiller la fameuse princesse. Si cette histoire vous paraît familière, c’est parce que Fleur d’épine est une réécriture de La Belle au Bois Dormant dont l’originalité est de nous faire voyager aux côtés de ceux partis lever la malédiction. Un point de vue en décalé, qui permet des réflexions subtiles sur le consentement comme le passage à l’âge adulte.Le roman fourmille de références à d’autres versions du conte, et même d’autres contes. Tour à tour enchanteur et émouvant, Fleur d’épine est un roman doux et amer, porté par des personnages aussi attachants que faillibles dans leur quête d’eux-mêmes. M. H.
Un film qui nous convaincra sans mal de deux faits déjà solidement établis : Werner Herzog est un insurpassable documentariste et les époux Kraft ont succombé à leur folie – folie pour les volcans, pour la découverte, le risque, la traque de l’image ultime. De fait, la thèse du film est qu’ils étaient davantage des cinéastes que des savants. Alors que leurs films ont bercé notre jeunesse, le choix judicieux d’Herzog nous met devant l’évidence : la poésie et la beauté de leurs images nous avaient échappé – et là nous recevons en pleine figure la personnalité inimitable de leur regard d’artistes. On notera somme toute assez peu d’images de volcans tout au long de ce film qui parviendra néanmoins à nous régaler de plans splendides et nous émouvoir devant le destin tragique de ces infatigables risque-tout qui nous ont tant fait rêver. Mention spéciale à ce plan vertigineux, qui résume bien l’esprit du film : les vulcanologues hissent un véhicule hors d’une faille dans une jungle luxuriante ; un plan qui semble extrait d’un remake de Fitzcarraldo, film délirant d’un certain Werner Herzog… Une œuvre unique en son genre et dont on sort extrêmement éprouvé entre effroi, émerveillement, incrédulité et émotion. Du très grand cinéma. G. V.
Avis des lecteurs « Dans nos familles il y a eu tellement de morts qu'on ne les compte pas. On compte nos survivants. »
A l'automne 2021, Thomas Zribi, journaliste, a pu accompagner pendant 10 jours Alain et Dafroza Gauthier au Rwanda. Ils suivent la piste de plusieurs hommes soupçonnés d'avoir participé au génocide…
Avis des lecteurs Je suis passionnée par la Seconde Guerre Mondiale et en particulier par l'Histoire de la Résistance. Plusieurs BD sont sorties à l'occasion de l'entrée de Missak et Mélinée Manouchian au Panthéon. J'ai lu celle-ci car c'est celle qui a été achetée par la bibliothèque.
Je connaissais déjà l'histoire…